Toutes celles et ceux ayant cet été eu la chance de partir en vacances l’ont vécu : renouer avec sa routine métro/boulot/dodo est rude et parfois même très mal vécu. Au-delà de ce « retour à la normale », un bouchon sur une autoroute, un rideau de pluie ou un trajet vers le Nord dans les derniers jours du mois d’août suffisent à parvenir la conclusion suivante : l’été et les vacances sont bel et bien finis.
Certains éprouvent ce sentiment dès juin, avant même de partir en vacances, lorsqu’ils voient les rayons de leur supermarché se garnir de fournitures scolaires… Preuve ici peut-être d’un sens de l’anticipation un peu trop développé, il n’en demeure pas moins que, pour les enfants, la rentrée des classes est rarement quelque chose d’agréable. Et pour les parents non plus, d’ailleurs.
Mais nous nous égarons. La vérité, c’est aussi qu’à l’approche de l’automne où les jours sont plus courts, il n’est pas rare de sentir les effets d’une dépression saisonnière plus ou moins prononcée. Mélancolie, perte d’appétit, insomnies, diminution de la libido : la dépression saisonnière n’est pas qu’un caprice de l’humeur, mais bien une véritable dépression. Ses causes sont ne sont pas parfaitement connues, mais la baisse d’exposition à la lumière naturelle est considérée comme un de ses principaux facteurs déclencheurs. Peut-être avez-vous vous-même un léger pincement au cœur le 21 juin lorsque, en pleine fête de la musique, il vous vient la pensée que vous vivez à cet instant même le jour le plus long de l’année ? Sachez que dans les pays situés au Nord, la dépression hivernale est considérée comme « habituelle ».
Mais que faire contre cette baisse d’énergie et de joie ? Les approches classiques de la médecine suggèrent pour les cas les plus sévères pouvant mettre en danger la vie du patient de consulter un spécialiste, à savoir un psychothérapeute, et si nécessaire d’avoir recours aux antidépresseurs. Mais pour les personnes chez qui la mélancolie est plus légère, il existe aussi des solutions plus douces.
Parmi ces solutions, il est notamment recommandé de sortir et de s’exposer le plus possible à la lumière naturelle. Si celle-ci ne suffit pas, la luminothérapie et ses lampes étranges peuvent permettre de compenser ce manque. Le sport influe également sur le moral, qu’il soit d’ailleurs question de dépression ou non : l’exercice physique libère des endorphines et la fatigue qu’il engendre permet de retrouver le sommeil. Des aliments tels que le poisson sont également recommandés, car ces derniers contiennent notamment de la vitamine D que le corps ne peut synthétiser qu’à la lumière.
Pour retrouver toutes les informations sur la dépression saisonnière, consultez l’article de doctissimo qui vous propose également une vidéo sur le sujet. Bonne rentrée à toutes et à tous.